DES Oncologie

Félicitations à tous les DFAMS3 qui ont passé les ECNi 2023 !

Nos référents sont à votre entière disposition tout l’été pour vous renseigner sur l’internat d’Oncologie médicale dans chaque subdivision, n’hésitez pas à les contacter pour leur poser toutes les questions que vous voulez ! Cliquez ici pour accéder à la liste.

 

 

Maquette de l’internat

La maquette de l’internat est structurée autour de 3 phases : socle, approfondissement, consolidation.

  1. La phase socle est constituée d’un stage en oncologie médicale et un stage en oncologie radiothérapie. A la suite de celle-ci, le choix de l’option précoce est réalisé. Il est idéalement libre, mais des contraintes peuvent exister selon les subdivisions.
  2. La phase d’approfondissement est différente selon l’option précoce.
    • Pour les oncologues médicaux, elle est composée de deux stages en oncologie médicale, un stage d’hématologie, un stage libre et deux parmis la liste suivante : radiologie et imagerie médicale, anatomie et cytologie pathologiques, unité ou équipe mobile de médecine palliative, médecine nucléaire, médecine interne et immunologie clinique, médecine intensive et réanimation, gériatrie ou un stage libre après accord du coordonnateur local d’oncologie.
    • Pour les oncologues radiothérapeutes, elle est composée de deux stages en oncologie radiothérapie, un stage en oncologie médicale, un stage en radiologie, un stage libre et un stage parmis la liste suivante : anatomie et cytologie pathologiques, hématologie, médecine nucléaire, médecine interne et immunologie clinique, médecine intensive et réanimation, ou un stage libre après accord du coordonnateur local d’oncologie.
  3. La phase de consolidation consiste à réaliser une année de docteur junior dans l’option choisie.

Les modalité de validation de l’internat comprennent : la validation des modules d’e-learning, la validation des connaissances acquises lors des enseignements par un entretien oral
avec le coordonnateur local, la participation au cours national organisé par le Collège national des enseignants en cancérologie (CNEC) et au moins une publication de recherche réalisée. Il est important de noter qu’il n’y a aucune obligation légale de réaliser un mémoire pour la validation du DES.

Tous les détails légaux sont disponibles ici.

Présentation de la spécialité

L’oncologie médicale est une spécialité située au carrefour entre biologie du vivant (thérapies moléculaires ciblées, oncogénétique, immunologie), médecine transversale (prise en charge clinique multi-organes), soins de support, soins palliatifs, ou encore psycho-oncologie. En pratique, l’internat permet avant tout de se former à la prise en charge des patients hospitalisés. Pour les patients en cours de chimiothérapie, il s’agit essentiellement d’évaluer la tolérance du traitement, évaluer régulièrement l’évolution du cancer, s’assurer de l’absence d’événements nouveaux qui contre-indiqueraient l’administration de la chimiothérapie prévue, adapter les doses de chimiothérapies, coordonner des soins au domicile, réaliser une évaluation multi-disciplinaire (nutritionnelle, gériatrique, psychologique, sociale…). Les urgences en cancérologie sont particulièrement variées et dépassent largement la neutropénie fébrile et l’embolie pulmonaire. Elles font souvent appel à des gestes interventionnels (endoprothèses, stomies, endoscopies…), en complément des gestes faits en salle par les internes : ponctions lombaires, pleurales, d’ascite… Les activités de consultation en autonomie ou en aux côtés d’un sénior se développent progressivement et permettent de se familiariser avec la prise en charge ambulatoire et le suivi des patients. A côté de l’hospitalisation conventionnelle proprement dite, les activités d’hôpital de jour et de consultations permettent donc aux internes d’être en contact avec d’autres aspects de la discipline et notamment l’activité ambulatoire. De plus, la prise en charge des patients en fin de vie nécessite une réelle expertise de l’oncologue médical tant pharmacologique que psychologique. Les équipes de soins palliatifs se sont largement développées et sont d’une aide importante tant pour les patients que pour l’interne.

L’oncologie se pratique en équipe, les décisions sont prises en réunions pluridisciplinaires (pathologistes, radiologues, chirurgiens, radiothérapeutes et spécialistes d’organe) dans lesquelles l’oncologue joue souvent le rôle d’expert et de coordonnateur. L’étroite collaboration avec ces autres disciplines est une des richesses de la spécialité. Les perspectives de carrières sont nombreuses tant sur le plan hospitalo-universitaire que libéral ainsi que dans l’industrie pharmaceutique. Les internes d’oncologie ont des associations très actives (en oncologie médicale, AERIO, AJORA, ANOORM, ANEICCOH, ASIO…), présentes à peu près partout en France, et qui participent notamment à des formations pour les internes, à l’échelon local et national. N’hésitez pas à les contacter pour leur demander conseil! Compte tenu de la proximité de la biologie, il est souvent demandé aux oncologues de valider un M2-recherche avant le clinicat. Néanmoins, étant donné la transversalité de la discipline, d’autres champs d’application peuvent être explorés pendant le M2 (éthique, statistiques, biologie fondamentale…). En recherche clinique, les standards thérapeutiques évoluent sans arrêt, et l’oncologie médicale française est l’une des rares spécialités à être à l’origine d’avancées internationales chaque année. Tout cela fait de l’oncologie médicale une spécialité transversale et stimulante, riche en contacts humains.

Points positifs
Discipline transversale, concertation multidisciplinaire, richesse des contacts humains, variété des modes d’exercice, discipline dynamique (recherche clinique, innovations thérapeutiques et des réseaux de soin)

Points négatifs
Prise en charge de patients souvent poly-pathologiques, horaires conséquents, peu d’actes techniques